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soleil blanc

création en octobre 2018 au Grand R, scène nationale de La Roche sur Yon

accessoiriste et décoratrice

 

D’où vient que les humains s’acharnent à dévaster leur planète ? À partir d’écrits philosophiques et scientifiques, de paroles d’enfants et d’un conte, Julie Berès questionne notre rapport à la nature dans une fable mystérieuse. Une fantasmagorie sensorielle pour petits et grands qui invite à renouer avec l’émerveillement.

Peut-on voir la nature autrement que comme un amas de choses vides et inertes, un réservoir de ressources à piller jusqu’à plus soif ? Face à l’urgence écologique, comment résister au catastrophisme qui inhibe la pensée et l’action ? Julie Berès a imaginé une fable théâtrale qui ouvre une petite brèche optimiste dans l’inquiétude ambiante. L’histoire d’un enfant sauvage, grandi parmi les loups sur une île loin de tout, y fait écho aux paroles d’enfants d'aujourd’hui qui fourmillent d’idées pour demain. Entre conte et documentaire, de forêts en tempêtes, Soleil Blanc suit le chemin d’étonnement ouvert par les enfants pour déplacer notre regard, inciter à la réflexion et fertiliser le devenir de la planète.

© Axelle de Russé

Mise en scène : Julie Berès 

Avec : Laurent Cazanave, Mia Delmaë, Valentine Alaqui, Mélanie Couillaud, Kyrie Kristmanson

Collaboration artistique : Constance Larrieu

Assistanat à la mise en scène : Aurélie Droesch-Du Cerceau

Dramaturgie : Pierre Chevallier

Création sonore & musicale : David Bichindaritz & Kyrie Kristmanson

Création lumières : Christian Dubet

Création vidéo : Christian Archambeau, Jonathan Michel, Julien Schaferlee

Scénographie : Julien Peissel

Costumes : Marie-Cécile Viault

Coiffes et maquillages : Cécile Kretschmar

Chorégraphie : Jessica Noita

petit eyolf

création en janvier 2015 à la Comédie, CDN de Caen.

assistante scénographe, décoratrice et accessoiriste

 

À l’approche de l’une des dernières pièces d’Ibsen, le théâtre sensoriel et suggestif de Julie Berès cultive, sous le drame, l’inquiétante étrangeté du conte.

Alors même que le père, philosophe, vient d’annoncer à sa femme et à sa sœur qu’il renonce à poursuivre ses travaux sur « la responsabilité humaine » pour se consacrer à l’éducation de son fils handicapé, ce dernier se noie sur la plage, « les yeux grands ouverts ». Telle est la part dramatique de Petit Eyolf, pièce écrite par Henrik Ibsen au crépuscule de sa vie, en 1894. Mais à cette trame s’en ajoute une autre, qui puise dans un conte issu de la littérature populaire norvégienne. Ainsi, qui est cette Demoiselle aux rats qui entraîne Eyolf vers la mort ? « Ibsen rencontre ce qui se trame au plus profond de chacun, ce que la psychanalyse retrouve et dévoile », estime Julie Berès, qui confie à la romancière et dramaturge Alice Zeniter une nouvelle traduction de la pièce.

 

Elle trouve dans la veine d’un théâtre sensoriel et suggestif, qu’elle compose sur mesure, les matières scénographiques, visuelles et sonores qui tissent un canevas flottant, onirique. La scène, alors, devient antre des perceptions et champ de visions.  

Jean-Marc Adolphe

Mise en scène : Julie Berès

Traduction : Alice Zeniter

Adaptation : Julie Berès, Nicolas Richard, Alice Zeniter

Dramaturgie : Olivia Barron

 Avec : Anne-Lise Heimburger, Gérard Watkins, Julie Pilod, Valentine Alaqui, Béatrice Burley, Sharif Andoura

 Scénographie : Julien Peissel assisté de Camille Riquier

Création lumières : Kelig Le Bars assistée de Léo Grosperrin

Création sonore : Stéphanie Gibert assistée de Guillaume Vesin

Chorégraphie : Stéphanie Chêne

Costumes : Aurore Thibout assistée de Florinda Donga

Arrangement & direction vocale : Ariana Vafadari

lendemain de fête

création en janvier 2013 à MC2, scène nationale de Grenoble.

assistante scénographe, décoratrice et accessoiriste

Lendemain de fête c’est  l’invitation au voyage mental, d’un vieil homme qui traverse  ses  paysages intérieurs et leurs métamorphoses. Il explore le kaléidoscope de sa vie composée de fragments de mémoires accumulées. L’homme s’attarde, ouvre le coffre scellé des trésors cachés : souvenirs d’enfances et songes se percutent et reconstituent les morceaux épars du puzzle d’une vie. C’est un voyage, en somme, où les temps se mélangent, se déstructurent, et se confondent, racontant le combat d’un homme dont la mémoire part en lambeaux. Son labyrinthe intérieur se peuple ainsi de corps retrouvés issus de son passé, et de corps fantasmés surgis de son imaginaire. 

Lendemains de fête c’est aussi une histoire qui unit deux corps âgés, un homme et une femme ; bonheurs et déboires entrelacés, mais aussi de la jouissance, du désir dont il reste quelque chose de vif sous la peau usée.

Mise en scène : Julie Berès

Avec : Christian Bouillette, Evelyne Didi, Axel Bogousslavski, Julie Pilod, Vasil Tasevski, Matthieu Gary

Scénario, dramaturgie, textes : Julie Berès, Elsa Dourdet, Nicolas Richard, David Wahl

Scénographie : Mathias Baudry assisté de Camille Riquier

Création sonore : David Ségalen 

Création vidéo : Christian Archambaud

Création lumière : Anne Vaglio

Création costumes : Aurore Thibout

Chorégraphie : Stéphanie Chêne

Régie générale : Hervé Vincent

l'or avec le fer

création en mai 2012 au théâtre du pays de Morlaix

scénographe

Des gradins de fortune, un écran, et quelques sacs de sciure fraîche suffisent à créer la scène. Une arène autonome, où viendront s’ébattre trois interprètes musclés et un percussionniste, entre performance physique, tour de chant et veillée rock.

A partir de chorégraphies dérivées du Gouren (lutte bretonne traditionnelle) et de rythmiques évocatrices du travail de la terre, la metteure en scène explore avec malice l’éternelle opposition entre néo-ruraux revendiquant la nature comme un espace contemplatif, et paysans de souche pour qui elle reste le lieu d’un labeur quotidien.

Revisités façon parler chanté, les récits du philosophe Henry David Thoreau - qui s’exila seul au fond des bois entre 1845 et 1847 pour expérimenter une autonomie de subsistance -, trouvent ici de singuliers échos. Percutant notamment de cocasses dialogues issus de Volem rien foutre al païs, documentaire signé Pierre Carl sur la simplicité volontaire.

Mse en scène : Julie Berès en collaboration avec Thomas Cloarec

Dramaturgie : Sylvian Bruchon

Avec : Farid Bouzenad, Tangi Daniel, Yves-Marie Berthou, Bruno Boulzaguet

Travail chorégraphique : Lucas Manganelli

Création musicale & sonore : David Ségalen, Yves-Marie Berthou

Création vidéo : Christian Archambeau

Création lumières : Stéphane Le bel

Scénographie, accessoires : Camille Riquier

notre besoin de consolation

création en octobre 2010 

au Quartz, scène nationale de Brest

assistante scénographe, décoratrice et accessoiriste

Suite à un travail documentaire, nous avons rêvé et tissé plusieurs histoires inspirées de faits réels. Toutes témoignent d'un espoir en la science comme remède à une souffrance; toutes nous parlent d'une consolation dont nous sommes à attaché à suivre les signes.

 

Les manipulations génétiques, le clonage, la fécondation in-vitro, sont d'ores et déjà à porté de main pour nous promettre une reproduction contrôlée, calibrée sur mesure; tandis que des recherches sur le vieillissement  des cellules laissent entrevoir l'horizon d'une humanité mutante.

 

Mais que serait la vie sans perspective de la mort? La jeunesse est-elle le point de perfection humaine, et aime t-on seulement ce qui est "parfait"? Abolir toute souffrance est-il un idéal?

Mise en scène : Julie Berès

Avec :  Virginie Frémaux, Éric Laguigné, Mike Hayford, Agnès Joessel

Scénario, dramaturgie, textes : Julie Berès, Elsa Dourdet, Nicolas Richard, David Wahl

Création sonore : David Ségalen 

Création lumières : Hugo Oudin 

Création vidéo : Christian Archambeau 

Scénographie : Mathias Baudry assisté de Camille Riquier

Chorégraphie : Lucas Manganelli 

Plasticienne : Juliette Barbier 

Costumes : Aurore Thibout 

Perruques : Nathalie Régior 

Sculpture : Alain Fenet 

Peinture : Marguerite Bordat 

Direction technique : Nicolas Minssen

on n'est pas seul dans sa peau

création en octobre 2006 à l'Espace des arts, scène nationale de Chalon sur Saône

assistante scénographe, décoratrice et accessoiriste

Une invitation au voyage mental d’une femme dont la mémoire et l’identité partent en lambeaux. Voyage où les temps se mélangent, se déstructurent et se confondent.


Plan sur plan, les différents âges de la vie se répondent, bonheurs et déboires entrelacés : des déboires, mais aussi de la jouissance, du désir dont il reste quelque chose sous la peau flétrie.
Une errance intérieure, l’écho de soi face à soi-même, présence de l’autre comme un même. Trois interprètes incarnent une même personne à trois âges de sa vie : l’enfance, la maturité et la vieillesse.


On n'est pas seul dans sa peau navigue sur un fil entre le réel et ce que nous en percevons, qui pourrait d’ailleurs en être très éloigné. Notre réel n’est qu’un leurre. Nous donnons à voir ce mensonge. 


On n'est pas seul dans sa peau, c’est aussi une vingtaine de créateurs, d’interprètes et de sociologues curieux de s’interroger sur les vertiges de l’identité, les mécanismes de la mémoire et de l’inconscient. Désireux d’élaborer une forme sensible, serrée sur un propos polyphonique, où la narration peut s’éclater sans se perdre, tissée de voix, d’images et de sons qui résonnent et réfléchissent les uns avec les autres.

Mise en scène : Julie Berès

Avec : Nadine Berland, Elsa Dourdet, Clémence Coconnier, Virginie Frémaux, Lucas Manganelli, Delphine Simon, Nicolas Sotnikoff

Scénario : Elsa Dourdet, Julie Berès

Dramaturgie : Julien Fisera

Scénographie : Mathias Baudry assisté de Camille Riquier

Son : David Segalen

Vidéo : Christian Archambeau

Lumières : Sylvie Garot

Costumes : Aurore Thibout

Perruques : Catherine St-Sever

Construction marionnettes : David Girondin-Moab

Plasticienne : Juliette Barbier

Travail sur le corps : Samuel Lefeuvre

Travail sur l’objet et la marionnette : Julika Mayer, Cyril Bourgeois

Composition musicale : Frédéric Gastard

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