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pneuma

création en juin 2016 à l'école Méhul à Pantin

1 danseuse de Butô, 1 flutiste, 1 électro-accousticien, un lieu.
 

"Il n’y a pas d’espace sans musique parce qu’il n’y a pas d’expansion sans espace." Gaston Bachelard

Au début du XXe siècle, de nouveaux types d’établissement scolaires sont préconisés pour faire face au développement croissant de la tuberculose. Dans le contexte du mouvement international hygiéniste, qui regroupe architectes, urbanistes, médecins, pédagogues, des premiers essais ont lieu en Allemagne dès 1904, en Suisse et en France en 1906. En 1930, la municipalité décide d’aménager une école permanente pour l’ensemble des enfants souffrant de problèmes respiratoires. Il ne sera plus ici question d’enseigner mais d’intéresser ces enfants fragiles en les amusant. 

Avant que l’école Méhul ne soit construite sous sa forme actuelle, il existait déjà une école de plein air : deux tentes et une baraque accueillaient soixante enfants, les plus chétifs des quatre écoles maternelles de la ville.

Le projet est ainsi confié à l’architecte Florent Nanquette. Volumes généreux, ensoleillement, larges baies vitrées « buvant l’air à grands traits » seront, entre autres, les axes de réponse architecturale à l’enrayement de cette maladie alors contemporaine.

Des respirations suspendues, des dilatations, contractions de l’espace. L’ espace architectural comme cage thoracique. Le papier, cette matière reine des songes d’enfant, parfois bruiteuse, parfois douce. Matière-symbole de la couverture, du chemin, de la fragilité, caractère transitoire de son, existence.

Création sonore et direction artistique : Jean-Philippe Velu 
Danse butô : Maki Watanabe
Improvisation - Flûte : Alexis Morel 
L’ enfant : Yal 
Scénographie : Camille Riquier 
Lumière : Aleth Chapoy-Favier

Crédit photographique : Jean-Philippe Velu

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